La forêt des mâts s'est jetée en brouillon,
Dans un désordre bon enfant.
Sur la mer bougillonne,
Il y a comme un hérisson de crayons.
Grappillant à la nuit
Des larmes de soleil,
Elle trace des sillons blancs de lumière.
On voit des éclats de fête rire bleu ciel.
On entend des murmures de bois
Qui chuchotent des frottements secs.
Ça fait des clacs et roucoule des cliquetis.
Le chœur des voiles ondulent des frôlements.