Arte présente un reportage documenté, étayé sur le témoignage de nombreux experts, sur le déroulement de la catastrophe de Fukushima et ses conséquences.
Les chiffres ont été volontairement minimisés par TEPCO, l'entreprise exploitante de la centrale de Fukushima et le gouvernement japonais. L'explosion nucléaire du réacteur 3 a été maquillée en explosion d'hydrogène dissimulant la gravité des retombées radioactives. Les conseils d'évacuation des experts américains n'ont pas été suivis. La quantité d'eau contaminée rejetée dans l'océan est peut-être trois fois supérieure aux 100 000 tonnes annoncées; la gravité de sa radioactivité a probablement été minimisée.
Lors de travaux de maintenance opérés avant la catastrophe, des fissures relevées par les techniciens de l'entretien ont été dissimulées d'un commun accord entre Tepco et General Electric, très grande entreprise américaine, dont une des activités concerne la production énergétique.
Un expert ayant fait des relevés de la qualité de l'air considère que tout le Nord de l'Ile est inhabitable.
Ce n'est que dans 10 à 20 ans que l'on pourra mesurer l'ampleur des conséquences médicales pour la population si les pathologies ne sont pas cachées comme en Russie et en Bi2lorussie. Quant à Monsieur Besson, tout cynisme en poupe, il était en voyage d'affaire et de représentation au Japon, muni de sa malette de VRP du nucléaire, du 20 au 22 février.
Des experts considèrent que la violente explosion du réacteur 3, d'une force jusqu'alors inconnue, pourrait avoir été provoquée par le mox, ce composé d'uranium appauvri et de plutonium, dont le seul producteur au monde est AREVA.
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En France ne se pose pas la question du recyclage, elle enfouit.
Bure, la poubelle du nucléaire, comme l'appellent les anti-nucléaires, se situe dans une région presqu'inhabitée entre Meuse et Haute Marne. Ce site d'enfouissement gigantesque est en cours de construction. Tandis que se dresse à proximité une unité de recherche fort peu transparente. Sa conférencière refuse de recevoir les journalistes et caméras d'ARTE bien qu'il soit annoncé que le site est ouvert au public.
Les Français interrogés ne se posent guère de questions. Ils affichent pour beaucoup une séreinité affirmée face au nucléaire français qu'ils estiment sous contrôle et sûr.
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