Un matin au réveil, je le vois.
Il s’est posé là, amputé de partout.
Il a roulé sa bosse de par le monde
De coups d’épée en coups du sort
Il l’a perdue.
Ses entailles disent les batailles.
La gravité s’est peinte sur son visage absent.
Tandis qu’un sourire diffus parle de douces rencontres.
Un matin au réveil, je l’ai vu.
De sa bouche disparue, il m’a donné le bonjour.
Je me suis assise à ses pieds enterrés.
Et j’ai attendu.