Le libéralisme a fait entrer la rivalité
entre les classes populaires.
Parole de candidat
Cet après-midi là, je fais du porte à porte dans le quartier du Ried. Une femme âgée m’ouvre largement sa porte quand je lui parle du Front de gauche et de Mélenchon.
Ancienne ouvrière et militante de gauche depuis toujours, elle me parle de son fils. Je découvre que j’ai milité avec lui il y a de cela…
Enfin, dans notre jeunesse.
Je reste un moment avec elle.
Quand nous nous quittons, elle me dit sur le pas de la porte :
« En votant à droite, les ouvriers votent contre eux. C’est comme s’ils se donnaient eux-mêmes un coup de pied au cul.
Heureusement que Mélenchon est arrivé dans la campagne présidentielle...
Avec lui, nous existons, nous sommes de nouveau quelque chose...
Nous avons un écho, une parole qui est portée et valorisée. »