Photo Indignés
21 avril : Indignés et anonymous appellent à un rassemblement dans les grandes villes de France.
C'est à côté de chez vous et c'est maintenant.
Où, quand, comment ?
Pour en savoir plus : 21 avril, cliquez ici
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A diffuser.
L'Amérique s'est construite sur la conquête de l'ouest. Elle a besoin d'étendre sans cesse ses territoires. Elles ne peut envahir physiquement le monde. En contreparie, Elle cherche à s'approprier l'identité des citoyens de toutes les nations. Elle projette de réglementer unilatéralement le net. Et les lois de communication de la planète. Elle ne recule devant rien pour répondre à sa soif d'hégémonie et d'expansion.
Avaaz nous alerte et propose une pétition. Les précédentes signées pour faire reculer d'autres lois analogues ont fait plier le congrès. Encore une fois, par le nombre,nous pouvons être plus fort que ces projets de loi liberticides.
la société civile en résistance sur Médiapart,
Slow Motion,
une troupe de hip hop montante
donne sa première chorégraphie
le 27 avril 2012 à 20 h
au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg.
Les danseuses du duo ont 20 ans et 25 ans.
Très prometteuses,
elles revendiquent leur appartenance au courant hip hop
tout en le transcendant par
une danse originale et personnelle.
Leur chorégraphie se love entre rythmique
à la dynamique vive enivrante
et évolution reptilienne fascinante.
Cette danse envoûtante
est interprétée en
un accord gémellaire par les deux jeunes femmes
qui se complètent jusqu'à se fondre.
Elles s'incarnent l'une en l'autre
jusqu'à la confusion identitaire,
mêlant leurs pas et leurs personnalités dans un duo
qui parle de double et de semblable.
Le "je" émergera-t-il de cette harmonie ?
Le duo a été sélectionné dans le cadre de
Universal Dancers,
le festival international de hip hop
qui se déroule pour la quatrième année
à Strasbourg.
Les prestigieux Vagabond Crew
doubles champions du monde 2011
du Battle of the Year International.
s'y produiront également.
Les coulisses de B Twin or not
par Nadia Jumontier
Le spectacle se déroule vendredi, 27 avril à 20 heures au Palais de la Musique et des congrès
Place de Bordeau - Strasbourg
La vente des billets est organisée par l'Illiade : 03.88.65.31.06
Le prix des places s'échelonne de 8 à 18 €
Billetterie en ligne Spectacle cliquez ici
Points de vente cliquez ici
Boutique Culture de Strasbourg (uniquement du mardi 17 au jeudi 26 avril de 14h à 18h)
Pour en savoir plus Cliquez ici
Ce jeudi 19 avril, de 20h30 à 23h30, Mediapart organise une émission exceptionnelle, en direct et en streaming sur notre site: le rendez-vous de ceux qui, depuis cinq ans, ont su dire "non" à Nicolas Sarkozy. Syndicalistes, militants associatifs, personnalités, chanteurs, écrivains et essayistes, ils seront plus d'une vingtaine à revisiter ce quinquennat et ses dérives et à expliquer ce qu'ils attendent d'une alternance.
Depuis janvier, nous avons invité les quatre candidats prétendants représenter une alternance ou une alternative progressiste au pouvoir sarkozyste: François Bayrou en janvier, Eva Joly en février, Jean-Luc Mélenchon en mars et François Hollande vendredi dernier. Place maintenant à ce qu'il est convenu d'appeler "la société civile". Anonymes ou personnalités, responsables d'association ou syndicalistes, chacun d'eux a choisi de s'opposer à un discours, à une loi, à une mesure du président de la République et du gouvernement et a alerté la société.
C'est cette multitude de combats, bien loin des appareils politiques, que nous vous proposerons de découvrir. Et chacun expliquera comment il entend les poursuivre en cas de changement de pouvoir. Le programme définitif et la liste détaillée des intervenants sera rendue publique très vite. Mais d'ores et déjà, retenez votre soirée du 19 avril.
Ci-dessous, retrouvez les entretiens avec quatre candidats à la présidentielle:
François Hollande invité de Mediapart 2012
Mediapart 2012 - Le grand entretien avec Jean-Luc Mélenchon
Mediapart 2012: l'entretien avec Eva Joly
Assemblée Nationale
« Je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu'on peut supprimer la souffrance (…) mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, Messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu. Détruire la misère ! Oui, cela est possible ! Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n'est pas le fait, le devoir n'est pas rempli.
La misère, Messieurs, (…) voulez-vous savoir où elle en est, la misère? Voulez-vous savoir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au moyen-âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ?
Voulez-vous des faits ?
(…) Je voudrais qu'il sortît de cette assemblée (…) une grande et solennelle enquête sur la situation vraie des classes laborieuses et souffrantes en France. Je voudrais que tous les faits éclatassent au grand jour. Comment veut-on guérir le mal si l'on ne sonde pas les plaies ?
Voici donc ces faits :
Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l'émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n'ayant pour lits, n'ayant pour couvertures, j'ai presque dit pour vêtements, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures humaines s'enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l'hiver. Voilà un fait.
(…) Ces jours derniers, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n'épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l'on a constaté après sa mort qu'il n'avait pas mangé depuis six jours. (…)
Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas !
Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société toute entière ; que je m'en sens, moi qui parle, complice et solidaire ! (…)
(…) Je voudrais que cette assemblée n'eût qu'une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l'abolition de la misère !
(…) Vous n'avez rien fait tant qu'il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n'avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l'âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! Tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! Tant que l'usure dévore nos campagnes, tant qu'on meurt de faim dans nos villes tant qu'il n'y a pas des lois fraternelles !
Vous n'avez rien fait, tant que l'esprit de révolution a pour auxiliaire la souffrance publique !
Vous n'avez rien fait, rien fait, tant que (…) l'homme méchant a pour collaborateur fatal l'homme malheureux !»
Victor Hugo « Détruire la misère »
Discours à l'Assemblée Nationale : 9 juillet 1849, Cliquez ici
Je vous recommande la lecture de
"La pensée politique et sociale de Victor Hugo"
du Dr. Madi-Fily CAMARA, Maître de conférences, Université de Bamako
La série des Déborah se poursuit sur les pas du personnage initié par
Aimela, auteur du blog
" Mon coeur, chemin de mes mots",
Déborah se déplace sur un vieux vélo rose, bariolé de rayures de couleurs réalisées avec du scotch. Elle est parvenue à se procurer une grande diversité de couleurs. Son vélo se fraye chemin, décoré comme bouquet de fleurs printanières. Il a du succès lorsqu’il parade aux abords des sorties d’écoles. Les petits battent des mains et l’appellent le sucre d’orge.
Déborah est intrépide mais redoute de se retrouver cul à nez avec une voiture. Aussi a-t-elle pourvu le guidon de son vieil engin de cinq petites lampes puissantes, clignotant sans relâche dans la nuit. A l’arrière, trois lampes rouge fixes maintenues par une organisation de fil de fer tirée par les cheveux. Elle aurait aimé en placer deux de plus. Ses efforts se sont heurtés à la taille du support. Elles trainent désormais sur une étagère de la remise parmi pinces, clous, pelotes de laines, paquet de gâteaux, petites cuillères, feutres, stylos, calculette, bouchons de liège et lacets de chaussures.
Déborah regarde l’étagère perplexe. Comment tout cet amoncellement a-t-il bien pu s’entasser ici ? Elle avance alors une théorie complexe de téléportations des objets s'embrouillant dans la conclusion d'une théorie pour le moins incertaine.
Le soir tombé, son vélo multicolore fait penser à un arbre de Noël. Déborah a décidé de compléter son équipement par une guirlande. Elle l’a disposée avec minutie autour du guidon entre les petites lampes. Il n’a pas été simple de laisser les lampes apparentes sous l’exubérance de la guirlande. Elle a obtenu malgré tout un équilibre dans la cohabitation de tous les éléments du guidon, équilibre qui lui donne toute satisfaction.
Ce soir, elle se rend au supermarché. Elle organise une fête avec ses copains tous les quinze jours.
Elle revient du magasin sur son vélo chargé comme un âne. Ses deux grosses sacoches, modèle XXL, sont remplies de légumes, pains, charcuteries et autres réjouissances de bouche. Déborah ajuste soigneusement le rangement des courses. Elle a le compas dans l’œil : ses emplettes rentrent exactement dans l’espace disponible. Les lourdes sacoches dépassent, carrées et imposantes. Des autocollants fluorescents aux dessins expressifs crient aux voitures de s’écarter.
Une grande caisse récupérée à la poissonnerie repose sur le porte-bagage. Elle accueille les bouteilles serrées comme des dattes dans un coffret. Elles protestent mollement à chaque soubresaut de la route. Confortablement maintenues les une contre les autres, elles jugent inutiles de plus véhémentes manifestations.
Le vieux vélo ploie sous le fardeau. Il n’a guère le pied montagnard et s’affole à la descente du pont. Il tremble de tous ses membres, revendiquant son âge honorable et sa faible constitution. Déborah le calme, lui rappelant qu’elle roule doucement, faisant un usage immodéré des freins.
Elle-même n’en mène pas large, craignant une ruade d’effroi de sa monture, anticipant les méandres de la route et les arrivées parfois peu respectueuses des véhicules à quatre roues.
Arrivée en bas de la côte, elle traverse la chaussée, peu rassurée, et se retrouve sur le plat dans un grand soupir de soulagement. Elle va bientôt pouvoir se mettre à la préparation de ses petits toasts, riches de leurs saveurs fines et de leurs couleurs joyeuses. Ce soir, Ghislaine et Guy seront ses petites mains.
Ils sont fous de son vélo. Ils se précipiteront avec un chiffon pour l’étriller avant de s’occuper du buffet. L’un ou l’autre arrangera avec affection un ruban de couleur sur son guidon ou son porte-bagage. Lui, au bonheur de tout cet amour, rutilera de tous ses feux.
Autour de chez moi, croît une grande forêt. Les ruines d'une très ancienne papeterie y sont ensevelies..
Aujourd'hui, j'ai mis ma robe de feuilles pourpres. Il parait qu'autrefois, on ne faisait pas de robes de feuilles. Les hommes avaient coupé presque tous les arbres pour faire du papier. Ils confectionnaient des livres pour y enfermer tout ce qu'ils savaient parce qu'ils avaient de toutes petites mémoires et ne se souvenaient de rien.
Ce matin, je suis allée à l'enterrement du dernier livre : une grande cérémonie. C'était c'était le dernier. Il ressemblait à une dentelleaprès avoir fait le régal de toutes sortes de petites bêtes. Ce n'est pas très grave : plus personne ne sait lire les signes qui le recouvraient et qui étaient tout mangés.
Chacun avait enfilé sa plus belle robe de feuilles. Toutes les nuances étaient représentées : des verts, des rouges, des oranges. Certains avaient osé le noir et même l’un ou l’autre le jaune. Cela supposait une très grande confiance en soi. Se différencier à ce point ! Cela n’était pas interdit non, mais… c’était osé.
Le bûcher avait été monté la veille au soir. Les grosses branches s’empilaient en un carré presque parfait se rétrécissant vers le ciel. Un peu à la manière d’une pyramide à quatre pans.
L’un d’entre nous s’approcha avec un flambeau brûlant d’une belle flamme claire. Il introduisit à la base de l’édifice. Les brindilles sèches prirent feu immédiatement. Des craquements tintèrent dans l’espace. En une heure, le brasier fut gigantesque. Nous ne savions pas ce que nous brûlions.
Et si les mots contenus dans le vieux livre avaient un pouvoir maléfique qu’ils auraient délivré par-delà les siècles ?
Nous avions perdu la science de ces temps anciens. Nous n’aurions su nous protéger sans dommage pour les nôtres.
Nous n’avons pas besoin de ces objets. La transmission se fait chez nous par la conversation silencieuse. Tout un chacun souhaitant apprendre d’un ancien ou d’un plus savant chemine entre les groupes en dialogue. Il peut émettre un signe qui précise l’objet de sa recherche. Il sera très vite accueilli. Un savant souhaitant transmettre un sujet s’assied, ferme les yeux et se concentre sur ce qu’il veut transmettre. Tout naturellement, il sera entouré d’auditeurs attentifs et curieux.
Quand nous souhaitons rendre visible pour les yeux le partage d’un groupe, nous nous rendons à l’une des nombreuses falaises qui bordent nos côtes. Avec nos teintures végétales, nous composons l’œuvre qui exprime notre dialogue.
Elle est ouverte à tous, offerte à l’océan, au ciel, à la vie.
"Hep, vous là-bas !
Le képi s'agite
Le sifflet stridule
"Mettez-vous de côté
Et plus vite que ça !"
Un pas de côté, un pas de travers.
" Hep là-bas !
Mettez-vous dans le rang ! "
Cultiver les grains de sable.
En saupoudrer les rouages.
" Hep là-bas, respectez la cadence !
Vous perturbez la rentabilité. "
Semer de la prairie
Dans les jardins publics.
"Hep là-bas ! Le vert, ça commence à suffir ! "
Faire pousser des plantes grimpantes
Autour des feux rouges
"Hep là-bas, c'est pas la jungle ici !"
Allumer un feu
Sur la grand place de la ville
" Hep, ça chauffe ce soir ! "
Prendre un gendarme par le bras
Danser au rythme de ses mains
"Hep hep, c'est la danse du hep ! "
Oublier le rang, les ordres
"Hep hep, c'est la danse du hep"
Prendre un képi par la veste
L'entrainer dans la jungle
"Hep hep c'est la danse du hep ! "
MEDIAPART VENDREDI 13 AVRIL
ENTREE LIBRE
Le grand quotidien indépendant (1) du net, Mediapart, mené par Edwy Plenel
ancien rédacteur en chef du Monde
vous invite pour une journée exceptionnelle à profiter de la compétence de ses équipes,
autour de reportages et d'interviews sur des sujets d'actualités brûlants
dont la campagne électorale.
Après François Bayrou, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon,
l'invité est François HOLLANDE.
Le journal est accessible à tous à parir de 12h
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PROGRAMME :
De 17h à 22h, le programme s’articule autour de quatre grandes séquences :
d'investigation de médiapart | |
(1) Mediapart ne vit que des abonnements de ses lecteurs. Il garde ainsi toute indépendance à l'égard de tous pouvoirs et groupes de pression financier. C'est le seul journal français d'investigation.