Des nouvelles du nuage ?
Comme une petite grenouille-ours,
il est accroupi au sol
et frotte-gratte
les points de couleur
qu'il lancera dans un grand éclat de rire coquin.
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Des nouvelles du nuage ?
Comme une petite grenouille-ours,
il est accroupi au sol
et frotte-gratte
les points de couleur
qu'il lancera dans un grand éclat de rire coquin.
L'Omerta des gouvernements sur la radioactivité du nuage de Fukushima
Un pierrot brumeux s'est posé comme un confetti
sur le noir du bitume. Il a tâché de couleurs vives
l'obscurité des gens ordinaires. Le nez en l'air,
il rêve à la lune.
Commission de Recherche
et d'Information Indépendantes
sur la Radioactivité
471 Avenue Victor Hugo
26000 VALENCE - FRANCE
Tél. +33 (0)4 75 41 82 50
Fax. +33 (0)4 75 81 26 48
contact@criirad.org
1986 : TCHERNOBYL - Création de la CRIIRAD
Alors que les services officiels indiquent que la France, en raison
de son éloignement, a été totalement épargnée par le nuage
radioactif de Tchernobyl, des familles entières consomment, sans le savoir, du lait, du fromage, des légumes frais... gorgés de produits radioactifs.
C'est en réaction au manque de prise en considération des
conséquences de cet accident pour l'environnement et l'être
humain que la CRIIRAD s'est constituée.
La CRIIRAD a pour vocation :
- de contrôler et d'informer les populations sur les pollutions radioactives et les risques liés au nucléaire,
- de veiller au maintien, à l'application et à l'amélioration des
règles de contrôle et de radioprotection existantes,
- d'obtenir la mise en place de toutes mesures de protection
sanitaire jugées nécessaires.
Sa spécificité est d'être indépendante des exploitants du nucléaire,
de l'Etat et de tous partis politiques.
Le communiqué de la CRIIRAD concernant la nocivité du nuage radioactif est rassurant à ce jour. La surveillance des 6 balises installées dans le rhône se poursuivra tant qu'elle sera nécessaire.
Contrôle de l’air du jeudi 24 mars : les filtres analysés par le
laboratoire de la CRIIRAD ne présentent pas d’activité détectable.
D’après les modélisations, les masses d’air contaminé seraient parvenues
en France métropolitaine le 23 mars. Les analyses du laboratoire de la
CRIIRAD sur l'air prélevé ce même jour démontrent que, si c’est le cas,
la contamination est pour le moment très faible, inférieure aux capacités
de détection de son laboratoire de spectrométrie gamma. Les contrôles
vont se poursuivre puisque la contamination concernera la France aussi longtemps que les rejets massifs de radioactivité se poursuivront à la
centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (avec bien sûr un
décalage d’une dizaine de jours du fait du déplacement de la
contamination sur quelques 15 000 km). La CRIIRAD sera
particulièrement attentive aux dépôts de radioactivité sur les sols
car ils vont progressivement s’accumuler, en particulier dans les zones
où les précipitations seront abondantes. En traversant les masses d’air,
la pluie se charge en aérosols radioactifs et en gaz solubles comme l'iode, intensifiant ainsi les dépôts au sol.
En alerte depuis l'accident de Fukushima, La CRIIRAD nous alerte sur le silence des autorités à propos des données recueillies quant à une éventuelle contamination. Elle nous apprend qu'un réseau de balises de mesures des émanations nucléaires a été réparti sur toute la planète.
Les résultats des sondages de ces balises sont maintenus soigneusement secrets depuis l'accident de Fukushima malgré les différentes demandes officielles réalisées par la CRIIRAD auprès des différents organismes détenant l'informations.
Communiqué du CRIIRAD
25 mai 2011
|
COLERE ET INDIGNATION
Alors que les masses d’air contaminé ont été détectées en Islande,
en Suède, en Finlande et en Allemagne, la CRIIRAD dénonce les dissimulations du Département de L’Energie des Etats-Unis.
Elle réitère son appel à se mobiliser afin que tous les résultats d’analyse du réseau du CTBTO (réseau de balises de détection des émanations nucléaires) soient rendus publics. Les Etats qui s’y opposent doivent être identifiés.
C’est par exemple le cas de la France.
Chaque citoyen doit connaitre l’identité de ceux qui le privent d’informations fiables sur le niveau de radioactivité de l’air qu’il respire.
La CRIIRAD a lancé, mercredi 23 mars, un appel international pour
que soient rendus publics tous les résultats d’analyse de la radioactivité de l’air. L’appel concernait tout particulièrement
les données du réseau international mis en place dans la cadre du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE ou CTBT)3. Ayant en effet mission de détecter toute élévation de la radioactivité de l’air susceptible d’indiquer qu’un essai nucléaire a été effectué en violation du traité, les laboratoires du réseau sont équipés d’instruments de détection très performants et répartis sur
l’ensemble de la planète. Chaque Etat a accès aux résultats de l’ensemble du réseau ; les résultats d’analyse lui sont envoyés quotidiennement.
1 Volet n°1 : Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent mais ils sont confisqués par les Etats !
2 Extrait de wikipédia : Le département de l’Énergie des États-Unis (United States Department of Energy, DoE), est un département de l’administration fédérale américaine, responsable de la politique énergétique et de la sûreté nucléaire. Ses domaines de compétences incluent le programme national d’armement nucléaire, la fabrication de réacteurs nucléaires pour la Marine des États-Unis, la gestion des économies d’énergie, la recherche liée à l’énergie, la gestion des déchets radioactifs et la production domestique d’énergie. Le ministère soutient également la recherche scientifique dans d’autres domaines, et plus que n’importe quelle autre agence fédérale américaine, notamment au travers du réseau des laboratoires nationaux. Voir : http://www.energy.gov/news/10194.htm
3 CTBT pour Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty. Voir : www.ctbto.org
La CRIIRAD réitère avec force cet appel et précise qu’elle ne
demande pas la publication de quelques chiffres, dûment
sélectionnés par les gouvernements et leurs experts, elle veut TOUS LES CHIFFRES !
AUX ETATS-UNIS, le Département de l’Energie a rendu publics des résultats qui ne rendent pas compte de la réalité de la contamination. Ce jour, 25 mars 2011 (14h30 heure française), les informations qu’il diffuse sont toujours limitées aux résultats enregistrés à Sacramento, en Californie, dans la nuit du 16 au 17 mars 2011, soit 0,165 mBq/m3 pour l’iode 131.
Accéder au site : http://www.energy.gov/news/10190.htm
Or, grâce au graphique mis en ligne sur le site du BfS 4, la CRIIRAD a pu avoir accès à l’évolution de l’activité de l’air en iode depuis le 17 mars.
On constate que, dès le lendemain, la contamination en iode 131 dépassait 4 mBq/m3, puis 10 mBq/m3 dans la nuit du 18 au 19 mars, une valeur 60 fois supérieure à celle de l’avant-veille.
Depuis lors, et jusqu’au 23 mars, l’activité de l’iode 131 dans l’air de Sacramento est restée supérieure à 1 mBq/m3. Le Département de l’Energie reçoit en continu les résultats d’analyse. Il est donc parfaitement informé et à même de mettre ces données à la disposition du public.
La CRIIRAD demande la publication de l’intégralité des données de tous les laboratoires du réseau du CTBTO : résultats jour par jour, pour tous les radionucléides mesurés, pour toutes les stations de mesure, aux Etats-Unis comme dans les autres pays, et ce depuis
le 10 mars 2011 afin de disposer de valeurs de référence.
L’iode 131 n’est que l’un des nombreux radionucléides présents dans l’air. La CRIIRAD souhaiterait par exemple connaître l’évolution de l’activité du xénon 133 enregistrée à 100 mBq/m3 par le Laboratoire National du Pacifique Nord-Ouest, dans l’Etat de Washington, entre le 16 et le 17 mars. Il s’agit d’un gaz rare radioactif, qui est généré par les fissions qui se produisent au sein des réacteurs et qui est nécessairement présent dans les rejets radioactifs de FUKUSHIMA DAIICHI.
Dans les Etats nucléarisés, les populations n’ont généralement pas
été consultées sur le développement de programmes nucléaires.
Quant aux habitants des Etats non nucléarisés, ils sont exposés aux risques et aux pollutions d’une technologie qu’ils n’ont pas choisie. Dans un tel contexte, la moindre des choses est quand même de garantir une totale transparence sur les niveaux de radioactivité dans l’air que chacun respire.
L’OBLIGATION DE SUBIR –
en tout cas aujourd’hui –
NOUS DONNE LE DROIT DE SAVOIR.
La CRIIRAD rappelle le contenu de son communiqué du 23 mars 2011 :
le fonctionnement du réseau international de laboratoires mis en
place dans le cadre du traité d’interdiction complète des essais nucléaires est financé par les Etats, et donc par les citoyens de ces Etats, ceux-là même qui sont privés des informations ainsi acquises.
Si l’information est confisquée alors que les niveaux de risque radiologique sur les pays occidentaux sont, à ce jour, relativement faibles, que se passera-t-il lorsque les enjeux économiques et sanitaires seront majeurs ?
Il faut donc obtenir une transparence totale et permanente sur les résultats d’analyse du réseau international de contrôle de l’air.
« L’obligation de subir nous donne le droit de savoir » Jean ROSTAND.
TOUS LES CHIFFRES DOIVENT ETRE ACCESSIBLES :
· CEUX D’AUJOURD’HUI afin de suivre, jour après jour, l’impact des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI qui, deux semaines après le début de la crise, ne sont toujours pas maîtrisés.
· CEUX D’HIER pour faire le bilan de toutes les pollutions passées, et éventuellement cachées aux populations ;
· CEUX DE DEMAIN pour ne plus se retrouver, comme ce fut le cas pendant près d’une semaine sans aucun résultat sur l’activité de l’air alors qu’il s’agit d‘un paramètre clé pour l’évaluation du risque sanitaire.
La CRIIRAD invite chaque citoyen – en France ou à l’étranger – à intervenir auprès des autorités de son pays afin que mandat soit
donné à l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaire (OTICE/CTBTO) pour rendre publiques toutes les
données relatives à la contamination de l’air.
Il importe que soient connus de tous le nom des Etats qui refusent de donner ce mandat et qui interdisent donc la publication des chiffres. C’est aujourd’hui le cas de la France.
Saluons en revanche la position des organismes officiels en charge de cette question en Autriche et en Allemagne qui ont passé outre les interdits, considérant que le maintien du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays. Sans
les informations – partielles mais précieuses – qu’ils ont publiées ce communiqué n’aurait jamais été rédigé.
La consolidation du Front National :
Sur 2023 cantons où l’on votera au deuxième tour des cantonales,
le FN sera présents dans 394.
Il a obtenu au niveau national une moyenne de 15,18% des voix
tandis que le PS totalise 25,04% des voix, l’UMP 17,07 %, le Front
de gauche plus de 9 % et Europe Écologie-Les Verts 8,28.
Le Front National appuie ses thèses sur la peur ressentie par les gens fragiles de notre société.
Marine Le Pen évoque les résultats de « sa longue marche vers
le pouvoir » pour en conclure que « le score du FN confirme qu’il
peut se retrouver au 2ème tour face au PS à la présidentielle ».
Je n’ai pas étudié l’ensemble des thèmes que le Front National présente sur son site. Ils sont nombreux et chacun est détaillé.
J’ai lu les deux premiers, considérant qu'ils sont sans doute les plus importants pour ce parti.
Il s'agit de l'immigration et de la sécurité.
L’immigration :
L’étranger est présenté comme un danger majeur pour la France.
Il s’agit pour le FN d’inverser les flux migratoires pour arriver :
- à la suppression de toute installation en France de personnes d’origine étrangère
- à l’exclusion de tout étranger responsable d’une infraction ou
d’un manquement aux coutumes.
Les immigrés coûteraient plusieurs milliards d’euros à la France.
Ceux qui auraient encore le droit de vivre en France se verraient
privés du bénéfice des prestations et aides sociales accessibles à
ce jour à l'ensemble de la population et du droit à faire venir leur famille.
Ici, je cite une étude sur le "coût" des immigrés :
"Les bons comptes de l'immigration
Spécialiste de l'économie, Xavier Chojnicki a dirigé l'étude menée par des chercheurs de l'Université de Lille-II pour le compte du Ministère des
affaires étrangères sur le coût de l'immigration pour l'économie française
Sortie en 2009, une étude économique a prouvé que la balance
financière de l'immigration est positive pour l'Etat français
et l'économie nationale.
Plus concrètement, les étrangers reversent plus d'argent - via les
impôts et taxes à la consommation, les impôts locaux, les cotisations sociales, etc. - qu'ils n'en reçoivent à titre d'aide.
Ainsi, pour 60 milliards d'euros reçus par l'Etat, ce dernier subventionne les immigrés à hauteur de 47 milliards d'euros parmi lesquels les retraites, le RMI, les allocations chômages et familiales
ou encore les frais de santé et d'éducation.
Mais le bilan de cette étude est plus vaste. Elle a prouvé que
l'immigration assure à l'économie française une vitalité dont
elle ne saurait se passer. D'une part, les étrangers consomment beaucoup.
Et les infrastructures de notre pays sont dépendantes de cette
main-d'oeuvre : dans les hôpitaux de banlieue, un médecin sur
deux est étranger, 42% des personnels d’entreprise de nettoyage ne
sont pas français, etc. En marge, l'étude rappelle que l'immigration
a également influencé notre culture en rappelant les prouesses
sportives, musicales et intellectuelles des étrangers pour la France."
L'étranger, un bien jetable
Les mesures choisies par le FN font apparaitre une notion de sous humanité dont la seule raison de résider en France consistera à lui apporter un gain financier (non reconnu) sous forme du travail fourni dans les secteurs déficitaires en main-d'oeuvre. L’étranger devient
un robot utile que l’on prévoit de renvoyer dans son pays dès qu’il
sera devenu obsolète. Il n'a pas le droit de faire venir sa famille en France. Il est considéré comme un bien monnayable. Il est ramené
à la notion de denrée productive jetable.
La notion d’égalité entre les humains disparait. Il y a le Français et l’étranger aux droits minorés et fragiles. Ce projet s’avère contraire
à la constitution et s’oppose aux principes fondamentaux de notre république de « Liberté, fraternité, égalité » dont la vigueur du sens doit être fortement réaffirmée en ces temps de remise en cause de la démocratie par divers partis.
L'isolement, moteur de la peur
La peur de l’étranger se caractérise encore par le projet de sortie de l’espace Schengen. Il s’agirait d’éviter que la France continue d'être intégré à la politique européenne d’immigration et de rétablir les frontières. La France retournerait vers une indépendance qui en ferait corolairement un minuscule pays à l’échelle mondiale alors que la moindre négociation internationale se fait avec des géants.
Ceci résume les principaux points, bases de la politique de désimmigration du FN.
L’étranger devient un ennemi redoutable qui doit être à tout prix maintenu au-delà des frontières. Un climat d’insécurité face à
l'autre, au différent est ainsi insufflé avec violence laissant à
croire que l’on ne peut circuler dans les rues sans risquer
l’agression. L'apauvrissement de nos origines est ainsi proné.
Ira-t-elle jusqu'à l'extrême et pour rejoindre l'apologie d'une
forme de consanguinité franco-française ? Le refus de l'ouverture
sur le monde, l'extérieur étant présenté comme menaçant,
pourrait amener à des choix d'armement exacerbé en réponse
à cette menace supposée et à cet isolement.
La discussion avec de jeunes étrangers venant de dictatures violentes me confirme la qualité de la paix dont nous bénéficions ici. Il est des pays où il est impossible d’amener des enfants à une fête extérieure en raison du risque d'être pris dans une rixe qui dégénère, où il est impossible de participer à une manifestation protestataire sans risque de prendre une balle et d'être arrêté puis de disparaitre.
L’étranger est présenté comme le responsable du chômage.
Actuellement, la politique de l'UMP crée un climat d'inhumanité
autour des personnes étrangères.
Les titres de séjour sont distribués avec une parcimonie maladive et les renouvellements deviennent aléatoires, brisant des vies. Des personnes exerçant un emploi depuis plusieurs années, vivant ici avec leurs enfants scolarisés sont expulsées sans explications par simple refus du renouvellement de leur titre de séjour. Elles passent du statut de citoyen au statut de clandestin selon une décision qui semble bien portée la couleur de l'arbitraire.
Qu'en sera-t-il avec le FN ?
Qu'en est-il du travail volé aux Français par les étrangers ?
De nos jours, les travailleurs immigrés restent toujours présents
dans les secteurs industriels comme celui de la construction (près
de 14 % des actifs en 2002), qui constitue selon l’Insee une
« spécialisation sectorielle » des hommes immigrés, mais aussi
dans le bâtiment et travaux publics, l’industrie automobile ou
des biens intermédiaires. Néanmoins ces secteurs sont peu attractifs
en raison de la dureté des conditions de travail et de la faiblesse des rémunérations. Un peu plus de 3 % des actifs immigrés travaillent en 2002 dans le secteur agricole.
Par ailleurs, la croissance du secteur tertiaire dans l’économie
française a eudes effets plus marqués sur l’emploi des travailleurs immigrés qui y étaient moins représentés. Ainsi, comme le reste de
la population active en France, ils travaillent désormais
principalement dans le secteur tertiaire (plus de 66 % des actifs immigrés en 2002) : dans l’hôtellerie et la restauration, dans les
services aux entreprises qui ont externalisé certaines tâches comme
le secteur du gardiennage, du nettoyage et de la sécurité (plus de 16 % des actifs immigrés) ou dans les services aux particuliers (dont les services domestiques) où ils sont plus de 15 % des actifs contre 7,8 % des actifs non immigrés en 2002.
Leur présence augmente également dans les secteurs de l’éducation,
de la santé et de l’action sociale (plus de 11 % des actifs immigrés en 2002), en raison de la progression constante du niveau de
formation des immigrés depuis une vingtaine d’années.
Le vote entre rejet et évidence
Voter est-ce seulement donner à un être humain le droit de faire et d'agir au nom de puissances non identifiées ou identifiées ? Est-ce seulement donner tout pouvoir à des puissances que l'on ne connaît pas ?
Tous les partis se valent-ils ? Tous les hommes et toutes les femmes politiques sont-ils taillés sur le même modèle? La notion de service du bien commun n'existe-t-elle plus ?
N'avons-nous que le choix de renier notre droit de vote si chèrement acquis par les générations qui nous ont précédé pour nous opposer aux dérives actuelles du pouvoir ?
Quand, désemparés par la gestion de la France, nous restons chez nous, un fond de désespoir au coeur, le jour du vote qui favorisons-nous ?
Des élus qui s'engagent. Ici, pour la fermeture de fessenheim,
la plus vieille centrale nucléaire française.
Les Français votent de moins en moins,
le Front National se consolide
Cette photo a été prise dans le parc de Berchigrange dans les Vosges.
Elle est tout spécialement offerte aux amoureux
Qui en goûteront le romantisme.
Les autres ceusses qui voudraient s'y asseoir
Y sont également les bienvenus.
Un voeux proféré dans cette fraîcheur verte
leur fera espérer l'âme soeur.
Je déconseille l'endroit aux célibataires mordus de solitude.
Il pourrait à contre-coeur se trouver pourvu d'une moitié non désirée !
Elections cantonales
Les Français votent de moins en moins :
Peut-on dire que la démocratie est victime de l’habitude ?
Nous sommes nés dedans comme Obélix dans la potion magique.
Mais contrairement à Obélix, nous ne sommes pas privés de démocratie, même si depuis plusieurs années, elle est de plus en
plus malmenée. Notre démocratie est-elle devenue si évidente que nous n’avons plus le désir de la préserver ?
Le vote est un des piliers de la démocratie. Il est l’expression de chaque personne majeure quant à son choix de projet de société, quant aux valeurs dans lesquelles elle se reconnait. Il definit les fondement du « vivre ensemble » dans un pays. Le vote s’oppose
à la prise du pouvoir par un nombre d’individus réduits qui servent,
en général, leurs intérêts privés en usant du bien commun à titre personnel et privilégie la classe de la société dont elles sont issues.
Peut-on dire que la démocratie est victime d’une perte d’éthique de la part des représentants politiques ?
C’est le sentiment de beaucoup de Français.
Les querelles de personnes au sein des partis pour occuper une place de choix semblent être prioritaires à la mise en place de projets qui prennent en compte la réalité des personnes, en particulier, des personnes pauvres, sans travail ou percevant des salaires très faibles.
Il n’y a plus de projets de société bien définis et tranchés entre la droite et la gauche. Beaucoup de personnes qui ont des convictions vraiment à gauche ont le sentiment qu’elles ne sont plus
représentées.
Le prolétariat – au sens étymologique : toutes les personnes qui ont pour seul bien leur force de travail – ne se retrouvent plus dans le PC. Elles vivent aujourd’hui une période de peur : le taux de chômage et les délocalisations sont une menace constante. Les mesures de coercition contre les chômeurs, mauvais élèves de la société, vont croissant alors même que le nombre des emplois vacants s'amenuise. Le spectre de la radiation, de la déchéance vers le RMI, lui aussi soumis à condition d’octroi amène tout naturellement à la recherche d’un bouc émissaire à cette situation.
La suite demain...
Les humains ont posé l’arrondi de leur pantalon sur un banc.
Ils devisent en bonne entente. Les enfants font des châteaux de sable.
En un instant, il est debout. Il s’avance au milieu de la place de jeux.
Les yeux unanimes se lèvent sur lui. Il ne regarde personne pourtant
chacun se sent appelé.
Il déploie sa cape faite de légèreté. L’étend de part et d’autre de son
corps en un geste généreux. Et s’envole.