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Les arbres ...
Plus les chercheurs les étudient,
plus ils découvrent leur fonction régulatrice
et vitale pour la vie terrestre...
Et vous, quel arbre seriez-vous ?
Comment contribuez-vous à leur protection ou à leur extinction ?
Un questionnaire d'information et de prise de conscience.
Tout en vert. Avec bruissement de feuilles dans un coulis d'air.
N'hésitez pas à aller vous y promener.
La dernière femme - Ma - Huile sur bois
« La fabrication de la démocratie se lit aisément à la façon
dont les personnes les plus fragiles sont prises en charge
et protégées dans toute société ».
Sassier M, Fossier T, Nogues H, Brovelli G.
L’avenir des tutelles. Paris
Editions Dunod; 2001. 241p
Hier, la marche pour le climat s'est répandue comme une immense vague à travers tous les continents jetant dans les rues, sur les routes, les plages, les prairies, des citoyens du monde entier qui veulent défendre et protéger la vie.
Face à une crise systémique (écologique, économique, sociale, démocratique) chaque jour plus profonde, un mouvement est en marche qui, partout, réinvente nos façons de produire, d’échanger, d’habiter, de nous nourrir, de nous déplacer, d’éduquer nos enfants…
Photo http://peoplesclimate.org/
Face au modèle actuel qui déstructure le tissu social, financiarise tous les aspects de nos vies, pille les ressources naturelles et encourage un consumérisme et une croissance matérielle forcenés, des centaines de milliers de personnes construisent des alternatives.
Moi citoyenne, moi citoyen, je crois qu’il est temps d’amplifier ce mouvement.
Chiara Poletto - Marche pour le climat Paris
Moi citoyen, moi citoyenne, je pense qu’il est indispensable d’être ce changement que je veux pour le monde, individuellement et collectivement.
Moi citoyenne, moi citoyen, je n’attends pas le changement, je prends mon avenir en main.
Moi citoyen, moi citoyenne, je m’engage, en signant l'appel, à agir concrètement pour la transition par mes choix et comportements quotidiens.
Moi citoyenne, moi citoyen, je le fais savoir autour de moi et invite mes proches à s’engager à leur tour.
Au coin de la rue
Pierre est heureux.
Il contemple la hutte de bois qu’il a terminé de construire
Au fond de son jardin.
Peut-être que cet hiver, un hérisson viendra s’y installer.
Marine a 19 ans. Seb, 22.
Elle distribue des prospectus dans les boites à lettres.
Il vend des glaces en été, des marrons en hiver.
Ils aimeraient s’installer ensemble.
Mais avec deux salaires de rien du tout, comment faire ?
Elodie termine de tricoter le petit manteau de laine
Qui couvrira le dos de Woauf, son caniche.
Elle l’a choisi jaune et rouge. Ce sont des couleurs chaudes
Qui mettront de la gaité dans le gris de novembre.
Eric regarde son pouce de pied.
Noir, avec une grosse épaisseur de corne,
Il saigne un peu : le bout de sa chaussure est déchiré.
La Croix Rouge n’en a plus. Les gens ne donnent pas en ce moment.
Patrick est allé jeter les branches taillées
de ses arbustes à la déchetterie.
Une camionnette arrive, chargée d’un buffet de cuisine en état neuf.
Patrick demande :
« Vous ne portez pas le buffet chez Emmaüs, juste à côté ? »
La réponse tombe :
« Emmaüs m’a jamais rien donné. Je donne rien à Emmaüs. »
Au coin de la rue, une soucoupe. Yohann fait la quête.
Emilie s’arrête. Pose ses chaussons de danse, au coin de la rue.
Assise à côté du petit garçon, elle sort un croissant.
Les deux enfants mordent le petit pain à belles dents.
Au coin de la rue, une soucoupe et des chaussons de danse.
Situé à flanc de colline, le jardin domine les vergers qui bordent le village. La vue s’étend sur la plaine tantôt boisée tantôt construite de villages reserrés sur eux-mêmes. En haut du terrain, une petite porte donne sur un sentier forestier. A travers la forêt de châtaigniers, le chemin gagne le sommet du Mont Saint Michel. Le chat de la maison emboîte le pas de la jardinière et la suit à travers bois, poussant par instant une plainte : la coque d’une châtaigne a chatouillé le coussinet de sa patte.
Des graminées de toutes tailles, formes et couleurs habitent le jardin-prairie. Les Asters blanches, jolies petites fleurs qui ressemblent à des marguerites miniatures, amoncelées en bouquets au bout de longues tiges, défient vaillamment canicules et orages.
Ici et là surgissent au fil du temps de nouvelles tâches de couleur : Vipérine bleue appréciée des abeilles, bouillon blanc dévoré par les vers, discret œillet couché, campanules bleues, géranium des Pyrénées, ronces conquérantes qui offriront leurs mûres.
Le chénopode blanc tend ses multiples petites feuilles que la jardinière cuisine en plats inédits. L'aegopode ou herbe aux goutteux se chauffe dans la poêle, escorte d'une viande ravie de cette compagnie inattendue.
Les insectes s'installent dans les nombreuses grandes herbes refuges, sujettes à coupe sévère dans les jardins classiques. Les papillons volètent de fleurs en fleurs. Le pied de thym citron du potager accueille une dizaine de Coenonympha pamphilus, connus sous le nom de Procris, affairés à butiner hardiment. Un nuage d’ailes frémit et enveloppe le passant avant de se poser dans un ensemble gracieux sur les minuscules fleurs.
La jardinière observe cette vie qui se multiplie et lui porte tous ses soins. Des arbustes indigènes à petits fruits ont été plantés pour former un mini-bosquet, garde-manger et logis des oiseaux et de la petite faune. Des fleurs mellifères attirent les butineurs. Elles ont eu des difficultés à pousser sur la pente de sable gréseux acide. Des tas de galets jetés de-ci de-là bordent le terrain pour accueillir abax noir, punaises et jeunes grillons... L’une des principales causes de la disparition de la faune est la raréfaction de son habitat. La jardinière s’est ingéniée à offrir le gîte aux hôtes qui le souhaiteraient. Des tas de bois de tailles et essences diverses sont déposés en divers endroits pour le hérisson, les araignées, les coccinelles, la grenouille, le crapaud, les tritons, les insectes xylophages, les limaces, les escargots et les chenilles. Les trous laissés dans les vieux murets de grés servent d’abris pour les lézards, les millepattes, les blattes, les carabes, les perce-oreilles. Quelques tas de foin cachent orvets, limaces et cloportes.
Quelques écuelles et une vieille baignoire constituent des lieux d'abreuvage. La baignoire s'est remplie de tout un petit peuple aquatique. Des pierres forment un escalier qui mène par degré au fond. Une branche permet de descendre et remonter en suivant une pente douce. Du sable tapisse la baignoire. Deux plantes d’eau y reposent.
La jardinière a rencontré une couleuvre allant boire, des orvets réfugiés dans les feuilles mortes qui paillent les framboisiers, un bébé grenouille, quelques crapauds Bufo Bufo, des oiseaux s'invectivant au bord de l'eau.
Elle a choisi de faucher à la faux, silencieuse et peu agressive pour les insectes. Elle fournit elle-même l'énergie. La fauche du terrain est étalée sur deux ans. La moitié fauchée la première année est divisée en deux parties. L’une est coupée en juillet, l’autre en septembre. Ainsi, ce sont des fleurs différentes dont la croissance est favorisée pour l’année suivante. La partie non fauchée permet de préserver l’accueil de la petite faune qui a besoin de longues herbes et favorise le renouvellement de la flore tardive.
La fauche évite aux arbres d’envahir rapidement la prairie et permet de maintenir le milieu ouvert.
De nouvelles plantes s'installent depuis l’arrivée de la jardinière. Elles en ont le temps sans fauche précoce et sans utilisation de désherbant.
Le potager donne la joie de manger ses propres légumes. Leur croissance requiert des soins attentionnés. Les plantes ont été associées afin que leurs propriétés réciproques contribuent à les protéger mutuellement des maladies et des prédateurs. Des herbes aromatiques sont installées dans chaque carré potager pour faire diversion à l’odorat des insectes qui aimeraient manger les poireaux ou les carottes avant la jardinière. Les capucines et les tournesols égaient les massifs, les unes pour servir d’appâts aux pucerons, les autres pour nourrir les abeilles puis les oiseaux. Les plantes poussent formant un ensemble esthétique mêlant leur tailles, leurs formes, leurs fleurs, et leurs légumes. Certaines croissent de façon spectaculaire comme la courgette et les courges dont les jolies feuilles courent sur la prairie.
La jardinière partage son étonnement de cet extraordinaire processus qu’est la vie, sa force, sa diversité. Son émerveillement de cette explosion du presque rien : une graine se transformant en plante, en légume, devenant un arbre. Sa joie de cette variété infinie d’insectes aux couleurs et aux formes souvent inattendues. Elle ne saura rien d’eux. Ils sont trop nombreux. Il lui sera impossible de chercher l’information sur chacun. Elle ne pourra pas les nommer. Mais elle assiste avec bonheur à leurs évolutions quand elle croise leur chemin.
Le pêcher regorge de fruits. Ses longs bras sont soutenus par des étais glanés dans la forêt. Ils sont si chargés qu’ils risquent de casser. Cette année encore, les pots de confiture aux mélanges délicieux rempliront les étagères et réjouiront les amis.
Aglais Urticae
Coenonympha pamphilus ou Procris
Lézards
Crapaud Bufo Bufo
Guêpe Ammophile des sables
Des tas de bois de tailles et essences diverses sont déposés en divers endroits
La période de fauche favorise l'apparition de certaines fleurs.
Le lierre offre du pollen aux insectes pollinisateurs en mars, époque de disette pour eux ,
sert d'abri aux oiseaux mais également de repas au sortir de l'hiver
En savoir plus :
· Entretenir une prairie fleurie
http://www.jardinsdenoe.org/le-conseils-de-noe/sheet/entretenir%20une%20prairie%20fleurie
Prairie fleurie et pollinisateurs sauvages - Guide à l’usage des gestionnaire
http://www.noeconservation.org/imgs/bibliotheque_fichier/110524153133_guideprairiesfleurie.pdf
· Faucher précautionneusement les prairies écologiques
L’entretien des prairies permanentes
http://www.fourragesmieux.be/Documents_telechargeables/entretien-prairies.pdf
Murs de pierres sèches
http://www.amisdelaterre.be/IMG/pdf/F16-Mur_pierres.pdf
En 20 ans, la moitié des papillons des prairies a disparu en Europe
Le Le potager en carrés d’Anne-Marie Nageleisen
Le programme :
° 18 heures - 18 h 45 Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?
Au jour anniversaire de l'assassinat, le 31 juillet 1914, du leader socialiste qui disait non à la guerre, Antoine Perraud reviendra sur sa série autour de la deuxième mort de Jaurès, l'acquittement de son assassin en 1919 (série que vous pourrez retrouver ici).
L'historien Nicolas Offenstadt et le comédien Claude Aufaure, ainsi qu'Edwy Plenel, participeront à ce débat animé par Frédéric Bonnaud.
° 19 heures - 20 heures Retour sur nos enquêtes :
la « transparence » des députés, les affaires Sarkozy
Avec Fabrice Arfi et Mathilde Mathieu. Animé par Frédéric Bonnaud.
° 20 h 30 - 22 heures Gaza : aveuglement israélien, égarements français
Autour de Frédéric Bonnaud et Edwy Plenel, nos journalistes et plusieurs invités, témoins et spécialistes, seront réunis pour un grand débat qui portera, en deux temps, d'une part sur la situation en Israël et en Palestine, d'autre part sur ses répercussions en France, notamment les interdictions de manifestations.
Pour la rédaction de Mediapart, Lenaïg Bredoux, Thomas Cantaloube et Pierre Puchot (de retour d'Israël et de Palestine) y participeront.
Nos invités : Leila Seurat, chercheuse associée au Ceri ; Mego Terzian, président de Médecins sans frontières (MSF) ; Youssef Boussoumah, membre du Parti des indigènes de la République (PIR), l'un des organisateurs des manifestations interdites ; Arié Alimi, avocat originaire de Sarcelles (lire son billet de blog sur Mediapart) ; et Hayatte Maazouza, élue PS à Trappes.
Le live en direct à partir de 18 h, cliquez ici
Le journal à partir de maintenant, cliquez ici
"Quand la Terre sera ravagée,
Que l'eau des rivières ne sera plus bonne à boire,
Quand les arbres se feront rares
Et que les animaux auront presque disparu,
C'est alors qu'apparaitront les guerriers de l'Arc-en-ciel.
Ils se lèveront pour protéger la Terre.
Ils reformeront le cercle sacré de l'harmonie
Et enseigneront l'unité entre toutes les races et les religions véritables de l'humanité.
Ils feront entendre leurs voix pour demander la fin des guerres
Et la Paix entre les peuples.
Ils retourneront à la Nature qu'ils respecteront,
Pour y vivre de la Terre nourricière et s'y assembleront en tribus.
Ils porteront des plumes et des colliers
Et laisseront leurs cheveux pousser librement,
Comme les anciens d'autrefois.
On leur donnera un nom semblable à celui des Hopis (hippie).
Le nom Hopi veut dire pacifique, mais il implique bien plus encore.
Hopi signifie de vivre en harmonie
Avec le plan de la Création,
D'une manière simple, humble et spirituelle.
Un jour, dans le futur, les animaux commenceront à disparaître.
Les gens ne verront plus de loups, plus d’ours ni d’aigles.
Les arbres géants disparaîtront eux aussi.
Les gens se battront les uns contre les autres et ne s’aimeront plus.
Le magnifique arc-en-ciel s’effacera peu à peu,
Et les gens n’en verront plus jamais d’autres.
Et puis, les enfants viendront.
Et ces enfants aimeront les animaux,
Et ils feront revenir les animaux.
Ils aimeront les arbres
Et feront revenir les arbres géants.
Et ces enfants aimeront
Et aideront les autres gens à vivre dans la paix les uns avec les autres.
Ces enfants aimeront l’arc-en-ciel
Et le feront réapparaître dans le ciel.
C’est pour cette raison que les Indiens ont appelé ces enfants
« les guerriers de l’arc-en-ciel ».
Les Hopis, contraction de Hopitu-shinumu, « le peuple paisible », vivent dans le nord-est de l'Arizona, dans la région des Four Corners une région très aride. On recensait 7 494 Hopis en 1775. Ils sont 6500 en 1990.
Le chaman, est une personnalité essentielle et respectée. C'est celui qui tremble ou celui qui est en transe. Il est à la fois prêtre, magicien et guérisseur. Chargé de communiquer avec le monde des esprits, il interprète les visions et les rêves, messages des Esprits. La création du monde est l’œuvre d'un "Grand Esprit". Le chaman prédit l'avenir et entre en contact avec les esprits jusqu'au pays des morts pour ramener une âme. La nature est vénérée et les animaux respectés. Le fonctionnement du monde dépend d'un fragile équilibre entre tous les êtres, chacun ayant sa place et son rôle à jouer dans le maintien de l'harmonie de la nature.
Et nous quelle est notre vision du monde, de notre place dans le monde ?
A Lire aussi :
http://triskele.eklablog.com/les-guerriers-de-l-arc-en-ciel-a103075973
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hopis
http://www2.ac-lille.fr/rr-hersin/site_indiens/Religion.htm
L’entreprise E.On a prévu de brûler
400 000 tonnes de bois
des forêts méditerranéennes francaises par an.
La forêt méditerranéenne a de nombreuses fonctions :
Une grande diversité :
La forêt méditerranéenne est composée de diverses essences de pins, de chênes, de cèdres et d’une flore riche et dispersée. (…) L’écosystème forestier, spécifique, est défini par le climat. Une saison sèche et chaude alterne avec une saison froide plus humide. Les précipitations peuvent être brutales. Les sols présentent une grande diversité. Ils sont souvent érodés et pauvres en humus.
L'action de l'homme :
L’écosystème de la forêt est aussi lié à l’action des hommes. Le pâturage et l’exploitation des bois dans un premier temps puis l’urbanisation et la forte pression foncière dans un deuxième temps le pâturage l’ont soumise à régression.
La protection de la forêt :
Les politiques de protection sont apparues comme d’autant plus importantes que la nature et les forêts semblaient fragiles.
Néanmoins, il a toujours été extrêmement difficile de protéger la nature, notamment en région méditerranéenne densément habitée et soumise à de fortes pressions foncières.
La mise en place de parcs nationaux suscite donc de nombreux conflits entre les différents types de propriétaires, les multiples usagers des forêts (chasseurs, promeneurs, résidents, agriculteurs et pasteurs) les écologistes, les représentants de l’Etat (préfets, ingénieurs des eaux de Forêts) et les élus des collectivités territoriales.
(…)Dans les régions du nord de la Méditerranée où l’arbre et les bois constituent une plus value pour des terrains dont l’exploitation n’est plus rentable, il reste très difficile de lutter contre la spéculation foncière et le mitage des collines et des littoraux. (2)
La forêt mediterraneenne doit-elle brûler
pour faire fonctionner une centrale électrique
dans les Bouche-du-Rhône ?
Ses caractéristiques seraient :
Pour en savoir plus ...
Et signer la pétition qui s'oppose
à cette abération économique et écologique,
(1) D’après Guy Benoit de Coignac
Président Forêt Méditerranéenne
Fonctions de la forêt méditerranéenne et inventaire forestier
(2)D’après Chalvet Martine
Maître de conférences en histoire de l'environnement et de la fôret, Université d'Aix-Marseille, TELEMME, MMSH
http://www.medmem.eu/fr/folder/22/forat-maditerranaenne
- Dis, grand-père, c’est quoi l’herbe ?
- J’ai oublié son odeur. Je me rappelle, elle était souple et verte. Mais je ne sais plus où en trouver. Notre terre est propre maintenant et facile à entretenir. L’herbe ça poussait tout le temps et partout. Il fallait la couper et la pourchasser dans les moindres fentes.
- Pourquoi on la pourchassait ? Elle était dangereuse ?
- …
- Pourquoi on la pourchassait ?
- Les hommes n’aiment pas la liberté. Ils n’aiment pas ce qui est vivant et leur échappe. Ils veulent décider de l’aspect de la terre. Les herbes et les plantes ne se pliaient pas à leur volonté jusqu’à ce qu’ils les éliminent.
L’enfant regarde le lointain, les colonnes de béton devant lui. Ses yeux se font rêveurs. Puis, il dit :
- Dis grand-père, c’est quoi un rossignol ?
- C’est un vieux mot d’argot qui signifie un bien sans valeur.
- Mais j’ai lu que ça chante le rossignol.
Alors les yeux du grand-père se teintèrent de nostalgie…
La colère le submergea :
- Ils ont tout vidé ! Les airs et tout ce qui y volait, la terre avec ses prairies, ses forêts, ses lacs, ses rivières remplis de millions de petites bêtes et de grandes aussi. Ils ont tout vidé jusqu’au fond des mers, cria-t-il avant que de profonds sanglots le submergent.
- Grand-père, Grand-père, disait une petit voix triste.
La communauté street art s'engage ....
Avec eux, ne les laissons pas vider l'océan