LES MILLIERS DE LICENCIEMENTS A VENIR,
CONSEQUENCES DE LA GESTION LIBERALE
DE L'EMPLOI
(*) Médiapart, le quotidien indépendant du net, fait le recensement des licenciements restés en réserve dans les tiroirs du ministre de l'industrie, monsieur Besson ou des patrons, en attendant que la fin des élections. Parmi ces licenciements, plusieurs sont dûs aux délocalisations d'usines rentables, les fameux licenciements boursiers.
C'est cela aussi les conséquences de la politique libérale de droite soutenue par monsieur Schneider.
Depuis 2007, la France a perdu 350 000 emplois industriels.
Un comité central d’entreprise s'est réunis chez Air france et devra déboucher sur des négociations avec les syndicats au plus tard le 30 juin. D'après La Tribune, un plan de départs volontaires de 2500-3000 personnes est dans les cartons.
D'après Europe 1 le groupe Good Year voulait mettre un terme à la production de pneus de tourisme à Amiens-Nord, en supprimant 817 postes (sur les 1.300 que compte le site). Il en a jusqu'à présent été empêché par la justice. La situation est en suspens, le groupe n'aurait pas renoncé à son projet.
D'après Médiapart,, le dernier site européen de production de Technicolor (ex-Thomson), qui emploie encore 350 salariés à Angers (Maine-et-Loire) pourrait être placé en liquidation judiciaire. Ce qui permettrait à l’entreprise de ne pas s’acquitter de ses obligations légales dans le cadre du plan social.
Une vague d'entreprises actuellement en « redressement judiciaire » pourraient être liquidées :
- Prevent Glass, un sous-traitant de Volkswagen, qui emploie 219 salariés à Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne
- la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (550 salariés près de Rouen), actuellement à l’arrêt, en sursis pour six mois
Le groupe Hersant Media (dont le quotidien Paris-Normandie, 110 salariés),
La fonderie Manzoni Bouchot, sous-traitant de Peugeot et Citröen (Jura, 450 salariés)
Meryl Fiber, une usine de textile du Pas-de-Calais
Le distributeur de presse Presstalis (les ex-NMPP), avec « 800 à 1000 suppressions d’emploi»
Areva (« 800 à 1 000 » postes en moins)
La SNCM (800 emplois supprimés)
Le site PSA à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis, 3 400 salariés) dont la fermeture est envisagée d'ici 3 ans avec un plan de départ volontaires portant sur « 3 000 à 4 000 autres emplois ».
L'usine Rio Tinto (ex-Péchiney) à Saint-Jean-de-Maurienne est menacée.
General Motors vient d’annoncer, juste après le deuxième tour, qu’il allait mettre en vente son site de Strasbourg.
Le fabricant italien de poids-lourds Camiva près de Chambéry va fermer (174 personnes).
Cet été, le groupe ArcelorMittal doit dire s’il redémarre ses derniers hauts-fourneaux de Florange (Moselle) – plus de 3 000 emplois directs, c'est le deuxième employeur de Moselle.
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